Beaucoup d’entreprises en Rhône Alpes n’ont pas encore intégré l’environnement dans leur processus de développement de produit. Les principaux freins identifiés à la mise en place de l’éco-conception connus à ce jour sont le manque de connaissance, le coût, le temps de mise en œuvre etc.
En plus de la réglementation visant les pratiques industrielles et l’environnement qui fixe des seuils de rejets lors de la fabrication des produits, on voit apparaître des directives européennes dont la frontière d’application n’est plus seulement fixée sur la phase de fabrication mais sur tout le cycle de vie du produit. Ces directives commencent à être traduites en droit français comme par exemple la directive sur les Véhicules Hors d’Usage (VHU) qui fixe des objectifs quant à la recyclabilité de ces p...
Beaucoup d’entreprises en Rhône Alpes n’ont pas encore intégré l’environnement dans leur processus de développement de produit. Les principaux freins identifiés à la mise en place de l’éco-conception connus à ce jour sont le manque de connaissance, le coût, le temps de mise en œuvre etc.
En plus de la réglementation visant les pratiques industrielles et l’environnement qui fixe des seuils de rejets lors de la fabrication des produits, on voit apparaître des directives européennes dont la frontière d’application n’est plus seulement fixée sur la phase de fabrication mais sur tout le cycle de vie du produit. Ces directives commencent à être traduites en droit français comme par exemple la directive sur les Véhicules Hors d’Usage (VHU) qui fixe des objectifs quant à la recyclabilité de ces produits en fin de vie et qui interdit ou donne des seuils pour l’utilisation de certaines substances. On peut aussi parler de la directive sur les Déchets d’Equipement Electrique et Electronique qui fixe des taux de récupération et de valorisation. Globalement on voit que les responsabilités environnementales deviennent de plus en plus importantes pour le producteur du produit.
La conception d’un produit est souvent induite par le un cahier des charges donné par les donneurs d’ordres ou par les contraintes liées à la cible d’acheteurs. Par exemple, les acheteurs publics ont tous été formés à l’achat d’écoproduits ou les sous-traitants de l’automobile doivent répondre à des cahiers des charges qui englobent des critères environnementaux comme le poids du produit ou bien des substances utilisées. Il existe d’autres parties prenantes que les donneurs d’ordres ou clients qu’elles soient ONG, société civile, riverains… Ces nouveaux acteurs ont un poids importants car ils peuvent décrier le produit voir même demander son boycott. Cette nouvelle forme de pouvoir est à prendre en considération de façon importante dans la conception de nouveaux produits.
Par ailleurs, de nombreuses structures d’accompagnement développent, mettent en œuvre ou proposent à la Région Rhône Alpes des actions collectives éco-conception soit par filières soit sur un territoire. Leurs méthodes et outils diffèrent, ils peuvent être redondants ou complémentaires.
Dans ce contexte, la Région Rhône Alpes souhaite faciliter l’accès des entreprises à l’éco-conception en leur proposant une action collective régionale qui doit être mise en œuvre en 2012. C’est une action collective d’envergure dont l’ingénierie technique et financière est à construire. Cette action doit s’intégrer au Plan PME initié par la région Rhône Alpes.