Ce système permet de contribuer à l'éducation des consommateurs. Ils ne sont plus passifs. Ils deviennent acteurs de la préservation de leur environnement. « Eco2distrib » induit un impact positif dans tous les domaines de l'environnement : émission de pollutions atmosphériques, utilisation de ressources naturelles non renouvelables, nuisances liées aux déchets.
L’idée originelle est de trouver un moyen de supprimer les déchets à la source. Pour ce faire il est mis en place un système de la réutilisation des contenants. Ce concept répond aux besoins des consommateurs et à leurs nouvelles consciences d’achat.
En effet, le comportement des consommateurs est en pleine mutation. Ils veulent des produits plus respectueux de l’environnement. Un sondage IFOP d’avril 2010 l’a confirmé. 94% des personnes interrogées attendent des actions de la part des marques et des distributeurs pour avoir des packagings durables.
La machine est peu consommatrice en énergie. Elle peut proposer jusqu'à 8 produits non alimentaires différents à la vente sans risques de mélange. Il est également possible de distribuer du vin. Le consommateur peut choisir la quantité précise de produit à acheter (de 250 ml à 10 litres). Le débit est alors de 3 litres par minute. Eco2distrib favorise le réemploi des emballages produits. La distribution du produit est faite de manière à garantir l'hygiène et la propreté du magasin. Pour faciliter la vente en magasin une étiquette autocollante avec un code-barres est émise pour payer en caisse. Toutes les pièces sont démontables allongeant ainsi sa durée de vie (10 ans) en facilitant la réparation. Comme leur modèle de commercialisation est basé sur la location, il n’y a pas d’obsolescence programmée.
Trouver une solution alternative à l’acte de jeter. C’est une stratégie de « rupture ». Les buts sont :
Matière première : Tous les composants viennent de France.
Fabrication : Le produit est fabriqué entièrement en France.
Transport et logistique : Principalement mis en place dans les grandes surfaces de France, Belgique et Allemagne. L’entreprise a choisis ce circuit car pour être rentable elle doit écouler entre 500 et 700 litres de produits par mois. Une version « low-cost » vient d’être commercialisée pour répondre aux besoins des magasins Bio et petits commerces. Dans le même sens, des économies de transport seront réalisés (-30% des impacts environnementaux liés à ce poste). En effet il y aura moins d’emballage à transporter, d’où optimisation des livraisons.
Utilisation : le client choisit sa quantité et achète la juste dose de produit.
Fin de vie : 90% des composants de ce distributeur sont valorisables.
Le projet a bénéficié de l’appui financier de l’Ademe PACA. Celle-ci a financé un logiciel capable de calculer les gains environnementaux entre l’achat d’un bidon classique et l’utilisation du distributeur.
Cette analyse est basée sur le bilan carbone/ analyse du cycle de vie, développée par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) elle même. L’origine des pièces de la borne n’a pas été tracée. L’outil de l’Ademe à permis de montrer l’impact de ces matières premières nécessaire pour fabriquer la borne. Les composants de l’appareil pèsent 10% à 20% du bénéfice environnementale liés à la récupération des emballages.
Gains financiers :
Pour commencer, il y a un gain financier pour le consommateur final. Le même produit est vendu 10% à 15% moins cher par rapport à un produit classique. A terme si ce concept ce développe il y aura une augmentation du pouvoir d’achat de ces derniers et une diminution de leurs déchets ménagers (important car dans l’avenir nous paierons le traitement de nos déchets au poids réel de nos propres consommation d’emballage).
Gains commerciaux :
A l’heure actuelle, il existe deux concurrents sur le marché. Il existe un système en Italie, plus onéreux et moins sécurisé. Le consommateur risque donc une perte de liquide lors du remplissage de son emballage. Puis un concurrent anglais. Ce dernier impose un emballage unique rendant tous marketing pour les marques impossible et une quantité unique de distribution de 1,50 litre.
Organisation :
Xavier Masselin, le président-fondateur a imaginé le projet et rédigé le cahier des charges de l'éco-distributeur en 2008. Cyrille Vincent a créé et développé techniquement le produit la même année.
L’entreprise à impliqué leur sous traitant « Altaïs » producteur de la machine et les fabricants de produits distribué par ce système. Ils ont été consultés dans le but de répondre au mieux aux contraintes et spécificités de chacun. Mais aussi pour les accompagner dans la modification de leurs habitudes de travail avec un concept comme eco2distrib.
Communication environnementale :
Pour montrer un réel engagement éthique, un partenariat avec la Fondation « Nicolas Hulot » a été fait. Celui-ci s’est réalisé via l'association « Ecoscience Provence » et son programme « Commerce Engagé ».
Pour communiquer en direct la façade du distributeur est utilisée comme support de communication. Les informations sont à destination des consommateurs finaux. Par exemple l’écran tactile permet de montrer aux consommateurs l’économie de CO2 réalisés depuis la mise en fonction de l’appareil.
Il y a un grand intérêt des médias (presse écrite et TV) pour ce produit. Ceci participe à la notoriété d’éco2distrib.
Eco2distrib pour témoigner et prouver son sérieux a participé à différents concours. Il a même remportés plusieurs prix :
La technique de réutilisation est plus avantageux environnementalement. En effet ce procédé à des impacts positifs supérieurs par rapport au recyclage, à l'enfouissement et/ou l'incinération.