L’institut de Chimie moléculaire de l’Université de Bourgogne est un établissement de recherche public, regroupant plus de 140 personnes. Les recherches sont spécialisées dans 3 domaines : chimie moléculaire, chimie des matériaux et physico-chimie et répondent aux enjeux sociétaux forts dans les domaines du développement durable et de la santé.
" L'activité de l'ICMUB s'articule autour de deux axes de recherche majeurs :
(1) la chimie propre pour un développement durable, économe en atomes, permettant de minimiser les rejets et d'optimiser les ressource
(2) et la recherche de nouveaux outils moléculaires pour la santé, l'imagerie moléculaire et la thérapie. L'institut est un partenaire majeur du projet PharmImage® (technologies d'imagerie appliquées à la pharmacologie et plateforme d'imagerie dédiée à la découverte de marqueurs de suivi d'efficacité des traitements).
L'ICMUB est particulièrement actif en matière de transfert et valorisation : il dispose d'un portefeuille d'environ 20 brevets et a créé 2 entreprises (2005 et 2013). "
Pr Franck DENAT, Directeur de l'ICMUB
Cette éco-technologie met en œuvre des sources chimiques non dangereuses et renouvelables, (électrons, dioxyde de carbone et produits bio-sourcés) : l'électrolyse en milieu recyclable transforme les matières premières en produits éco-conçus.
Elle a des applications directes dans trois secteurs :
- l'industrie chimique : fabrication de bio-plastiques, production de solvants industriels
- la santé : synthèse de molécules limitant la prolifération de micro-organismes
- l'environnement : traitement des effluents gazeux et eaux usées
Dr Jacques Andrieu travaille depuis dix ans sur des hétérocycles azotés appelés carboxylates d’imidazoliums, utilisés industriellement comme précurseurs de solvants « verts », d’électrolytes de batterie, d’antimicrobiens pour l’homme et les sols et de médicaments contre les maladies pulmonaires.
La vingtaine de brevets déposés depuis 2008 témoigne de l’engouement actuel pour ces produits. Cependant leur production industrielle est freinée par des procédés très énergivores présentant un risque élevé pour l’industrie.
C’est ainsi que l’équipe projet est née en 2011 et propose une technologie de rupture intégrant les contraintes environnementale dès sa conception en accord avec les exigences des normes ISO 14040 et 14044 pour obtenir ces produits à faible coût et un risque professionnel réduit avec de hautes performances environnementales.
- Valorisation du C02 utilisé comme matière première
- Dérivés de la biomasse
- Consommation d'énergie : divisé par 10
- Risque d'explosion : divisé par 3
2 fois moins cher par rapport à un produit non éco-conçu
" Aujourd'hui notre éco-innovation primée en 2013 comme une technique d'avenir pour l'Environnement au salon Pollutec est la seule à pouvoir prétendre à des productions significatives. Et grâce aux soutiens d'organisations régionales et de nos ministères, nous allons mettre au point un prototype de pré-industrialisation. "
Dr Jacques ANDRIEU, Maître de conférences HDR