Catégories d'impacts (ACV)

Catégories d'impacts

Ils existent une grande variété d’impacts et indicateurs environnementaux qui peuvent être calculés avec un ACV. Les impacts disponibles dépendent du logiciel d’ACV et des méthodes de caractérisation utiliser mais il faut faire une sélection pour étudier les plus pertinentes. Certaines méthodes de caractérisation peuvent calculer plus de 50 indicateurs d’impact différents avec un même inventaire du cycle de vie.

Les impacts les plus communs sont:

Dommages écologiques

Changement climatique, effet de serre

Cet indicateur est exprimé en kg équivalent dioxyde de carbone (kg éq. CO2). Cette méthode alloue à chaque substance contributrice du changement climatique un facteur de caractérisation permettant de calculer son potentiel de changement climatique sur une période généralement admise de 100ans en équivalent kg de CO2.

Acidification (pluies acides)

Cet indicateur d’impacts est exprimé en kg de dioxyde de souffre équivalent (kg éq SO2).

L'acidification terrestre est l'augmentation de la quantité de substances acides dans les sols. Les pluies acides, conséquences de l'acidification atmosphérique, ont des effets nocifs sur la faune et la flore. Elles sont à l'origine du dépérissement de certaines forêts. Les pluies acides sont causées par les combustions qui produisent du dioxyde de soufre (SO2) et des oxydes d'azote (NOx) et par l'ammoniac gazeux (NH3) d'origine agricole. On prend aussi en compte les émissions d'acide chlorhydrique (HCl). L'acidification atmosphérique est calculée en grammes équivalent acide, que l'on note g éq. H+. On détermine les émissions de chaque substance et on lui applique un coefficient qui représente son potentiel d'acidification.

Ecotoxicité aquatique

L’indicateur utilisé pour quantifier l'impact sur les écosystèmes aquatiques expriment le potentiel d'écotoxicité dans l'eau douce que génère un produit considéré sur l'ensemble de son cycle de vie. Cet indicateur d’impacts est exprimé en CTUe (Comparative Toxic Unit). L'horizon de temps choisi est de 100 ans. Afin de pouvoir comparer les impacts de plusieurs produits incriminés, on choisit de se référer à une substance toxique donnée comme « étalon », qui est souvent le dichlorobenzène.

Dommage sur la santé

Destruction de la couche d’ozone

Cet indicateur d’impacts est exprimé en kg équivalent trichlorofluorométhane (CFC-11). Il représente les émissions dans l’air de gaz participant à la destruction de la couche d’ozone. La couche d’ozone est stratosphérique (haute altitude), elle bloque une partie des rayons ultraviolet du soleil. Sa destruction augmente les risques de cancers comme ceux de la peau.

Oxydation photochimique (Smog photochimique)

Cet indicateur d’impacts est exprimé en kg de composés organiques volatils autres que le méthane, non-methane volatile organic compounds (kg NMVOC). L’ozone photochimique aussi appelé smog est la formation d’ozone dans la troposphère (basse altitude). Elle se forme avec les émissions de certaines substances comme les composés organiques volatils et les oxydes d’azote qui réagissent aux rayons solaires. L’ozone photochimique cause des problèmes pour la santé humaine notamment au niveau respiratoire.

Radiation ionisantes

Cet indicateur d’impacts est exprimé en kilobecquerel équivalent U235. Cet indicateur représente les dommages causés à la santé humaine liés à la libération courante de matières radioactives dans l'environnement.

Diminution des ressources

Consommation d’énergie (ressources abiotiques)

Cet indicateur de flux est exprimé en MJ. Il exprime la quantité d’énergies non renouvelables utilisées pour la mise à disposition, le transport, l’utilisation ou encore la fin de vie des différents éléments en cycle de vie.

Épuisement des ressources eau

Cet indicateur est exprimé en point de charge environnemental. Cet indicateur est représentatif des ressources et des usages locaux d’eau.

Épuisement des ressources naturelles

Cet indicateur d’impacts est exprimé en kg équivalent antimoine (kg éq. Sb). Il représente l’extraction de minéraux et de carburants fossiles en fonction des réserves disponibles et de leur consommation actuelle.


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