Compromis de conception

 Les compromis en éco-conception

Dans un projet d’éco-conception, il faut garder à l’esprit le but principal :

Un produit doit répondre à un cahier des charges qui définit les performances nécessaires pour répondre aux fonctions d’usage et aux fonctions contraintes. La prise en compte de l’environnement dans la conception de produit doit être évaluée comme une fonction secondaire face à la (aux) fonction(s) principale(s). L’ajout de la réduction de l’impact « écologique » permet d’ouvrir le champ des possibles, d’ajouter de la valeur par de l’innovation environnementale, de proposer des solutions plus responsables.

La solution optimum d’un point de vue environnemental ne sera pas toujours celle choisie pour le nouveau produit éco-conçu. L’objectif d’une entreprise est de vendre des produits afin de pérenniser son activité.

En effet, un produit ayant réduit son impact environnemental « à l'extrême » en l’état actuel des connaissances et des technologies disponibles, mais  non vendu, n’aura pas l’effet escompté sur la société,  car les produits concurrents NON éco-conçus seront préférés par les clients.

En revanche, un produit ayant réduit son impact environnemental dans les limites du compromis « environnemental-socio-technico-économique »,  obtiendra un bilan environnemental « optimal ».

Pour que les améliorations environnementales, d’un point de vue global, soient pertinentes, il vaut mieux proposer ces améliorations au plus grand nombre. L’idée est donc de favoriser les « économies environnementales » à grande échelle, avec une vision réaliste.

Ainsi, cette approche de compromis permettra à l’entreprise, en fonction de ses contraintes, de donner naissance à l’éco-innovation.

 

Voir l'étapes d'aide à la décision dans une démarche d'éco-conception


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