La notion de contexte interne et externe est introduit dans la norme, ouvrant le champ d’application à une vision plus large que celle des limites géographiques du site de l’organisation ou de l’industrie. De plus, les parties intéressées doivent être déterminées par l’organisme en prenant « en considération sa capacité de maîtrise et d’influence », ce qui l’oblige à adopter une pensée en cycle de vie par l’analyse de la chaine de valeur.
L’organisation doit évaluer les risques et opportunités, non seulement au regard du respect de ses obligations de conformités, mais aussi pour sa performance environnementale, son image et sa compétitivité. Ainsi, le management environnemental est remonté dans ses priorités, incluant les aspects environnementaux qu’elle peut influencer ou maitriser.
En remontant la stratégie environnementale au cœur de la stratégie de l’organisme, la norme demande une implication et un engagement forts de l’équipe dirigeante, un leadership et une communication adaptée.
Pour démontrer leur performance, les organisations doivent faire la preuve de leur démarche d’amélioration continue en adoptant un management environnemental préventif et proactif, axé sur ce qui importe vraiment : la protection de l’environnement.